- Monsieur le Ministre des Sports et de l’Education Physique, Représentant Personnel de Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat ;
- Madame et Messieurs les membres du Gouvernement ;
- Monsieur le Représentant du Gouverneur de la Région du Centre ;
- Monsieur le Président du Conseil Régional du Centre ;
- Monsieur le Préfet du Mfoundi ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du corps diplomatiques ;
- Madame et Messieurs les membres du Bureau Exécutif du CNOSC ;
- Madame et Messieurs les Présidents des Fédérations Sportives Civiles Nationales ;
- Chers athlètes ;
- Chers encadreurs ;
- Distingués Invités ;
- Mesdames et Messieurs.
Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter une chaleureuse bienvenue au siège du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun, à l’occasion de cette cérémonie de remise de l’étendard à la Team Cameroon, constituée pour prendre part respectivement aux Jeux du Commonwealth Birmingham 2022, prévus du 28 juillet au 8 août 2022, en Grande Bretagne et aux Jeux de la Solidarité Islamique Konya 2021, prévus du 9 au 18 août 2022, en République de Türkiye.
- Monsieur le Ministre ;
- Mesdames et Messieurs ;
La tradition du porte-drapeau ou porte-étendard, remonte en 1912, lors de la 5ème édition des Jeux Olympiques modernes, tenue à Stockholm en Suède du 6 au 22 juillet. Pour l’athlète choisi pour l’assumer, le rôle de porte-étendard est une consécration, une reconnaissance de sa performance sportive et de sa probité morale. C’est donc, bien souvent, un athlète reconnu pour son talent, ses lauriers et son comportement exemplaire, qui est désigné. Alors, en plus d’être le capitaine spirituel de l’équipe, le modèle à suivre par ses camarades, ce sportif ou cette sportive a également la responsabilité de mener sa délégation, le drapeau en main, lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture des Jeux.
Au Cameroun, la remise solennelle de l’étendard de la Nation aux athlètes chargés de représenter notre pays et de défendre les couleurs nationales lors des événements continentaux et mondiaux comme ceux qui nous rassemblent aujourd’hui, a une grande signification symbolique. C’est à la fois une très haute marque de confiance de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, et une interpellation à plus d’effort en direction des athlètes et à un sens élevé du devoir.
Mesdames et messieurs,
Ce jour, dans les jardins du CNOSC, nous avons l’occasion d’être de véritables témoins de la diversité de notre pays, Afrique en miniature. Car, à travers la présente cérémonie, nous expérimentons, dans les faits, l’appartenance de notre pays à plusieurs grands regroupements culturels et linguistiques, parmi lesquels le Commonwealth of Nations et l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Il nous appartient dès lors, de valoriser ces acquis de notre histoire, à travers le sport, pour le rayonnement international de notre pays et la fierté de notre peuple.
Permettez-moi de préciser, dans cette même veine, que notre pays, le Cameroun, accueillera en 2025, la prochaine édition des Jeux de la Solidarité Islamique, la toute première sur le continent africain. La Team Cameroon est donc animée d’une motivation supplémentaire, pour cette perspective, et d’une détermination encore plus accrue, pour ramener, à la fois, le drapeau des Jeux de la Solidarité Islamique et une moisson abondante de médailles.
Tous ces espoirs, de lauriers et de performances exceptionnelles, ne sauraient grandir en nous, sans le soutien inestimable et constant de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat, qui a toujours accorder une attention particulière au mouvement olympique et sportif national, malgré les moments difficiles que traverse le monde, du fait de la pandémie du Covid-19.
Pour cela, je voudrais prier Monsieur le Ministre des Sports et de l’Education Physique, le Professeur Narcisse MOUELLE KOMBI, d’être notre porte-parole auprès de Son Excellence Monsieur le Président de la République, pour lui exprimer notre très profonde et déférente gratitude.
Mon propos se termine en indiquant aux athlètes et aux encadreurs sélectionnés pour ces deux compétitions, qu’ils l’ont été du fait de leurs talents et de leur savoir-faire. Je voudrais donc les invite à donner le meilleur d’eux-mêmes, aussi bien sur le plan sportif que sur le plan de l’éthique, afin d’assurer une représentation plus qu’honorable de notre pays lors de ces joutes sportives, dans la perspective de renforcer davantage son image de marque, l’image d’une grande nation sportive, digne de respect et de considération.
Je vous remercie pour votre bienveillante attention !